Déroutant comme une phrase aussi simple peut couvrir des réalités aussi différentes... La phrase justificatrice de la séparation de Carcajou Philosophe de sa rondelette teutonne. La phrase justificatrice de mon inactivité envers Grande Belette. La phrase de beaucoup d'autres qui la taisent, par discrétion, par lâcheté. La phrase qui résume tout... et beaucoup trop.
jeudi 25 juin 2009
dimanche 21 juin 2009
mercredi 17 juin 2009
Fan de...
Sur Facebook, non content (mais qui le serait?) de dégoiser incessamment sur sa vie ou celle des autres (cf message précédent), on peut aussi devenir "fan de". C'est bien. On peut devenir fan d'un acteur, d'un groupe de rock ou de peinture néoréaliste coréenne. C'est bien. Très bien même.
Mais voilà: on peut aussi (et surtout) devenir fan de n'importe quoi: du printemps, des petits filous, du trekking unijambiste ou du monoxyde d'azote. Alors moi, quand je me logge et que je vois, sur la droite: "Josiane Boulet est fan de bigorneaux", ça me hérisse. A quand le premier "antisocial network"?
Mais voilà: on peut aussi (et surtout) devenir fan de n'importe quoi: du printemps, des petits filous, du trekking unijambiste ou du monoxyde d'azote. Alors moi, quand je me logge et que je vois, sur la droite: "Josiane Boulet est fan de bigorneaux", ça me hérisse. A quand le premier "antisocial network"?
Publié par Grand Coyote à 13:05 0 commentaire(s)
Thèmes : J'aime pas, Ma vie ailleurs, Ma vie allemande
lundi 15 juin 2009
Sous la pression, je me suis inscrit sur Facebook. Bon, d'accord. C'est joli, le concept est tentant, certes. On partage, on partage, c'est paisible. Et puis on sature. Ou plutôt: on est saturé. Reprenons...
Je m'inscris donc sur l'organe multimédia susdit. Tranquille. Demande rien. Je suis dans le flow, quoi. Et puis non, voilà-t-il pas que grande Belette veut me rajouter dans la liste de ses amis numériques. Je devrais plutôt dire: "la foule serrée de ses prétendants ou autres accessoires de sortie, ainsi que ces amis que l'on nomme ainsi parce que l'on ne connait pas la signification du mot connaissance/relation". Mais déjà là, je suis négatif. Depuis que j'ai accepté, c'est le déluge.
Le gens normaux et que j'apprécie pour ce trait se contentent d'un petit bonjour par ci, par là, d'une remarque, de temps en temps. Elle, non. Tous les jours, elle écrit n'importe quoi, n'importe quand sur n'importe quel sujet, pas des plus intéressants. Et ca me pollue ma page d'accueil. Elle est partout, toutes les demi-heures, à raconter qu'elle s'ennuie au bureau, qu'elle vient de faire de la moto, qu'il pleut et à coller des photos de ces soirées avec des gens fascinants. Gens fascinants et par conséquent branchés, qui ne cessent de commenter ses propos (alors que bon, il n'y a pas grand chose à commenter) avec une ardeur sinon suspecte, tout du moins déplacée. Le tout à un niveau de discussion rarement plus élevé que celui d'une conversation de paillotte.
Bref, je l'ai déjà filtrée. C'est déprimant. De toute manière, elle est déjà très casse-couilles en analogique, alors en digital... Mais bon, elle est très esthétique, aussi.
Je m'inscris donc sur l'organe multimédia susdit. Tranquille. Demande rien. Je suis dans le flow, quoi. Et puis non, voilà-t-il pas que grande Belette veut me rajouter dans la liste de ses amis numériques. Je devrais plutôt dire: "la foule serrée de ses prétendants ou autres accessoires de sortie, ainsi que ces amis que l'on nomme ainsi parce que l'on ne connait pas la signification du mot connaissance/relation". Mais déjà là, je suis négatif. Depuis que j'ai accepté, c'est le déluge.
Le gens normaux et que j'apprécie pour ce trait se contentent d'un petit bonjour par ci, par là, d'une remarque, de temps en temps. Elle, non. Tous les jours, elle écrit n'importe quoi, n'importe quand sur n'importe quel sujet, pas des plus intéressants. Et ca me pollue ma page d'accueil. Elle est partout, toutes les demi-heures, à raconter qu'elle s'ennuie au bureau, qu'elle vient de faire de la moto, qu'il pleut et à coller des photos de ces soirées avec des gens fascinants. Gens fascinants et par conséquent branchés, qui ne cessent de commenter ses propos (alors que bon, il n'y a pas grand chose à commenter) avec une ardeur sinon suspecte, tout du moins déplacée. Le tout à un niveau de discussion rarement plus élevé que celui d'une conversation de paillotte.
Bref, je l'ai déjà filtrée. C'est déprimant. De toute manière, elle est déjà très casse-couilles en analogique, alors en digital... Mais bon, elle est très esthétique, aussi.
Publié par Grand Coyote à 10:40 2 commentaire(s)
Thèmes : Ma vie ailleurs, Ma vie allemande
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