lundi 19 juillet 2010

Tiens encore une semaine

De retour de l'océan, où Petit Coyote coule des jours paisibles chez ses Vieux Coyotes (le qualificatif ne leur plaira pas, mais bon...). Je retrouve le bureau, la bonne centaine d'e-mails de deux jours d'absence et les requêtes incessantes des lapins crétins (toujours fidèles aux postes).

Par exemple, je leur avais laborieusement expliqué que le 14 juillet est la fête nationale et que donc personne ne leur répondra. Rien n'y fit, les questions (même superflues, mêmes secondaires) devaient être répondues le plus vite possible. Le sort du monde du tracteur allemand en dépendait...

Leur incapacité idiosyncratique à comprendre quoi que ce soit me surprendra toujours. Pour l'instant, disons surtout qu'elle me navre et que vivement samedi pour les vraies vacances...

Un chasseur de têtes allemand m'appelle aujourd'hui pour me proposer un boulot. Le truc, c'est que c'est dans un trou perdu. Passer de Munich à Paris pour se voir proposer un boulot dans une grande boîte, mais à la campagne et à 40km de toute agglomération digne de ce nom...

Il faut que je me casse, ne serait-ce que temporairement... Je n'en peux plus d'expliquer la vie à des crétins, même lapins...

C'est le soir, je me bois une Hoegaarden devant la télé, la série "Castle", sur la 2... La jolie policière me rappelle Cuculidée Malchanceuse... Oulah, c'est pas bon signe... Du coup, l'iPhone en fait un reset tout seul sur sa docking station, là-bas, en me narguant d'une pomme argentée, signe de son incapacité temporaire à faire quoi que ce soit (c'est-à-dire à peine plus que d'habitude)... Pas stables, ces cochonneries...

Heureusement, c'est le milieu du mois alors j'ai le podcast d'Above&Beyond et celui de Jaytech en même temps. Paisible...

Track of the week:
Andrew Bayer - From the earth (Breakfast remix)
Je ne mets pas de clip, débrouillez-vous...

lundi 12 juillet 2010

mardi 6 juillet 2010

Grand Coyote et les Lapins Crétins

Deux constats très simples:
  • cela faisait bien longtemps que je ne vous avais entretenu de ma destinée salariée
  • le terme "Lapins crétins" est réservé, certes, mais tellement idoine
Alors aujourd'hui, je sombre à nouveau. Quelques exemples du jour:
  • Lapin crétin mais chef de projet m'appelle, s'excuse (ils font tous ainsi, ils m'appellent et s'excusent d'abord) et me demande de l'aide pour trouver quelque chose dans le cahier des charges parce qu'il ne l'a pas. Je suis d'humeur taquine et je lui rappelle que c'est drôle, lui étant le client et moi étant son fournisseur, qu'il n'ait pas le cahier des charges. Silence gêné.
  • Lapin crétin mais responsable technique me demande comment on teste le microphone. Je lui réponds qu'on fait un test de boucle en envoyant un signal sur le haut-parleur puis en le récupérant et en le reconnaissant sur le microphone (un grand classique). Un ange passe, puis il me demande: "mais cela fait du bruit, alors?".
  • Lapin crétin mais responsable technique me demande la liste des problèmes que nous allons résoudre avec un certain paquet. Je lui rappelle que ce paquet a justement été commandé par ses soins, basé sur une liste de problèmes définie par les fabricants de tracteurs et validée par ses collègues. Lui: "Euh oui mais il me faut la liste des problèmes".
Dois-je vraiment vous préciser que tous ces lapins crétins sont plus allemands que moi? A bientôt pour de nouvelles aventures...

dimanche 4 juillet 2010

Back to Paris

Tandis que vous, les allemands, vous vous héliez copieusement en ce samedi soir à grands coups de trompettes bigarrées (noir, rouge, or, comme vous dites), nous, les francais, on cultivait ce sens si particulier et digne de ne rien faire avec élégance et fraternité, tout en se délectant de choses bonnes et artisanales. Le soir n'y changea rien, certes, 4-0, c'est honorable, c'est remarquable. Mais bon, OK, il vous la faut aussi, votre Wirtschaftswunder, après tout. Et on en profitera comme les autres.

Munich ou ce sens si particulier du temps qui passe. Les belettes partout dans les rues, mais mal habillés, oh là là, les pauvres. Bien agréable néanmoins, cette cure impromptue et réparatrice.

Paris, je retrouve le RER. Moins chaud que vendredi, plus tard, mais toujours bondé et aussi peu aéré. Et l'avenue René Coty dans son faste vespéral, ou le calme sous les arbres. Cela ne sert à rien d'ouvrir les fenêtres, les courants d'air en U, ce n'est pas très efficace.

Munich, la fête du sport. C'est là que je me rends compte à quel point elles sont allemandes, toutes. Si clairement, si significativement, si désagréablement et si indécrottablement allemandes. Dans la façon dont elles s'expriment, dans la façon dont elles marchent, dans leur air soigneusement dédaigneux mais si creux, oh si creux, dans leur exaltation soudaine et écervelée pour des choses vaines ou secondaires. Allez donc faire du sport, si vous voulez, puisque vous en rêvez, mais cela vous rendra-t-il meilleurs? De vos sourires si rares je n'ai aucun souvenir, ce dimanche ne les rafraîchit pas non plus.

Paris, il fait chaud. Demain je retrouve mon bureau et alors, qu'en ferai-je? Les moulins me fatiguent, vivement les vacances.

Munich, j'ai passé un bon week-end avec les amis, sans contact avec aucun fantôme du passé. Pas de grande belette, rien. Le calme. Un week-end sans iPhone, selon les règles du bon vieux temps.

Paris, demain le RER aussi, encore. Toujours. Crever de chaud au Canal St-Martin. Attendons donc, il se passera bien quelque chose. Un jour...

jeudi 1 juillet 2010

En passant par Wolfsburg

24h à Wolfsburg, la seule ville au monde où rouler en Opel Zafira de location donne un sentiment d'exclusivité. Toutes les autres voitures, je dis bien toutes, ont un logo rond avec des traits diagonaux. Et puis passé mon temps dans des bâtiments appartenant à l'industrie locale, d'une manière ou d'une autre. Pas mécontent de repartir, mais l'aéroport de Hanovre n'est pas vraiment à côté...

A Paris, on crève de chaud. La clim ne marche pas, on va atteindre le seuil de température légal. Je boirais bien quelque chose de frais... Mais pour ceci, j'ai le week-end bon esprit à München (donc dénué de toute Blonde autre que houbloneuse...).