mercredi 29 avril 2009

Sunset

Oh, que j'ai bien fait!...

Le jour le plus long

Je n'aurais pas dû aller prendre une bière avec la meute italienne hier soir parce que ce matin je devais me lever tôt. Mais bon, je l'ai fait quand même. Je les aime bien, moi, les italiens. Ils ont cette fraîcheur d'âme bien détachée de cette rigidité germanique qui nous tue tous ici, à petit feu.

Bref, aller boire avec des italiens alors qu'on doit se lever pour prendre l'avion, c'est pas malin. Surtout quand cet avion (ou plutôt le suivant) s'en va bien loin, là où l'air est différent, les arbres aussi, l'océan encore plus et tout a cette aura passagère de nouveauté bienveillante. Bien loin, là surtout où il n'est pas la même heure. Alors à l'insomnie passée s'ajoutent des heures de vol et en définitive cette même journée qui reprend au même moment, bien que plus tard. J'approche donc des 48h sans véritable sommeil autre que des siestes infinitésimales et entrecoupées, sachant que maintenant, ce n'est que le début de l'après-midi et que donc ma journée est loin d'être finie.

Je paye le prix, je bois des boissons caféinées sans (trop de) calories. Je suis en vacances, c'est l'essentiel.

mardi 28 avril 2009

Abwesenheitsnotiz

Dear correspondant,

I am out of mon office until nouvel ordre et ne serai donc pas able to answer your message since je n'ai pas accès to my e-Mails and to mon téléphone (d'ailleurs I am même pas in this fuseau horaire).

In case of urgents problèmes, please contactez:
  • Suricate myope
  • Carcajou philosophe
  • Marmotte boulotte
(qui sont des people very compétentes in their spécialités respectives)

Meilleurs regards,
Grand Coyote

lundi 13 avril 2009

Elle & moi

Elle et moi, c'est une longue histoire, pas si intéressante que ça, d'ailleurs. Pourquoi j'en parle? Parce que c'était comme un leitmotiv sur ces deux dernières années, après ma séparation, mais déjà avant l'apparition du grand coyote. Elle m'a pris du temps, de l'énergie, des pensées, beaucoup. Déjà par deux fois je me suis rendu compte que c'était vain, perdu, du gâchis entropique. Déjà par deux fois je me suis convaincu qu'il valait mieux que je tourne la page et que je l'oublie. Mais j'ai toujours fait une rechute à plus ou moins long terme. Alors maintenant, au cœur de la troisième fois, je me demande...

Trop de demi-mesures, l'amitié, qu'en faire? Ce qu'elle propose n'a que le titre d'amitié et de toute manière, n'a-t-il pas déjà été exposé définitivement dans "Harry & Sally" que l'amitié entre hommes et femmes est foncièrement impossible? Je le lui ai dit, mais ça, elle n'écoute pas. Elle est très forte, dans la surdité et l'amnésie opportune. Après tout, qui sait, je pourrais encore servir... à ranger des cartons, à la rassurer sur son charme, à lui expliquer ce qu'elle doit faire ou encore pour faire joli socialement. C'est vrai, quoi: comme Saint-Bernard, je suis top. Chihuahua, je n'ai pas le format, encore heureux. Et comme Saint-Bernard aussi: je suis bien gentil, mais je dois dormir dehors...

Bref, cela ne m'avance pas. C'est dommage, parce qu'elle a un charme fou. Mais en définitive, c'est très mauvais pour moi. J'ai essayé de me raisonner, mais non, ça ne fonctionne pas. J'en ai écrit des pages. Elle, elle dit qu'elle n'a pas le temps de les lire. Et ça, ça résume tout.

Bien sûr, elle n'est pas parfaite, son incapacité maladive à prendre des décisions, son attirance morbide pour le glauque et les médiocres, son arrogance subite et insupportable, petite adolescente égoïste. Ce n'est pas une raison pour la haïr. D'ailleurs, je ne la hais pas. C'est bien là le problème.

Suricate myope et d'autres diraient, à raison: "Laisse tomber, c'est une conne". Pas sûr. Mais laisser tomber, il faut bien. Alors je laisse tomber, à contrecœur, mais c'est mieux comme ça. Situation absurde où je dois me tenir à l'écart d'elle et de ses histoires, me désocialiser d'elle à défaut de me délocaliser. Mais ça non plus, elle ne veut pas le comprendre. Bref: je tourne la page.

lundi 6 avril 2009

Crise économique

Voilà, la crise m'a rattrapé comme un coup de vent froid sur les plaines de mon Wyoming pas natal. Je m'étais dit qu'en me creusant un nouveau terrier, j'y couperais. Bah non. Soit je ne creuse pas assez vite, soit la terre est terriblement meuble. Bon.

Alors ce soir, mon bon grand pangolin m'entretint de la crise et des mesures à entreprendre en ce qui me concerne pour qu'elle (la crise) soit moins pire pour tout le monde. Me retrouver à devoir agir presque par solidarité, moi, un solitaire...

Donc je gagnerai un peu moins de sous, c'est terrible et ça m'empêcherait presque de dormir si je n'avais d'autres problèmes plus importants. Et puis de toute manière on se reverra très bientôt pour faire un point sur l'efficacité des mesures et la nécessité d'actions supplémentaires ou pas.

En tout cas, ça ne m'empêchera pas de partir en vacances...

dimanche 5 avril 2009

Reboot

Quand une franchise s'essouffle, les spécialistes du marketing hollywoodien on trouvé ce qu'il faut faire: un "reboot". On reprend les personnages principaux, on les modernise, on recommence l'histoire du début (ou à peu près) et voilà...

Dans le cas présent, le personnage principal, c'est moi. C'est facile. Donc pas besoin de moderniser non plus. Enfin, pas trop, juste le nécessaire, le petit équipement. Par exemple: le sèche-cheveux, qui n'a pas survécu à deux mois avec M. Par contre, recommencer l'histoire du début... En temps de crise et de pénurie, je ne suis pas trop sûr. Ou alors ça fera une nouvelle histoire, toute au goût du jour.

Bref, on essaie de rebooter. Pas facile après le premier trimestre 2009, riche en événements. Après deux semaines de pause, déprime, indécision, je me pose la question. Pas du reboot. Mais de quels personnages et autres décors intégrer dans celui-ci. A propos du décor, pourquoi ne pas en changer? Dans les séries aussi, quand l'action s'essouffle, on projette les personnages dans un tout nouvel environnement. C'est prévu. Pour la fin du mois. Tout du moins temporairement.

Le reste, c'est au jour le jour. Demain soir, rendez-vous avec le grand pangolin. "Pour faire le point". Ou pour parler de la crise et de ma participation volontaire à son combat. Je sens que la semaine va être palpitante.

Comme disait l'autre:
Tous mes amis sont partis
Mon cœur a déménagé
Mes vacances, c'est toujours Paris
Mes projets, c'est continuer

Mais là, ce soir, je ne mettrai pas de Tracey Thorn. Plutôt autre chose...