mercredi 22 septembre 2010

J'irai pas à Munich

Demain, c'est le jour où j'aurais dû aller à Munich. Mais aller là-bas chez les fabricants de tracteurs pour 45 minutes de réunion, c'est quand même abuser. Ce sera donc le lot de Poulain Fougueux. Moi, j'ai (aussi) du boulot à Paris donc je serai là par téléphone.

En attendant, comme à la veille de tous les grands jours, mon chef s'énerve par mail. Il va là-bas, lui. Donc il nous laisse tous seuls à Paris. Donc il stresse. Donc il nous engueule. Pour être sûr. On s'y fait, enfin... on essaye...

En tout cas, pas d'Oktoberfest pour moi en 2010. Bah zut alors... C'est sûr que cela va me manquer, cette douce odeur de bière, d'urine et de vomi qui embaume la ville 16 jours durant...

Non, ce qui va me manquer, c'est une bonne Hacker-Pschorr en bon esprit avec la meute... Je reviendrai.

mardi 14 septembre 2010

Germaine onirique

Hier soir, sans doute par désœuvrement, j'ai rêvé de Grande Belette. Je me retrouvais dans nos vieux bureaux (aujourd'hui un peu moins neufs en tout cas) et je me retrouvai dans son bureau, vide. Pas vide d'objets, de son amoncellement de choses et d'autres calendrier et magazines. Vide d'elle. Et alors Marmotte Boulotte me dit qu'elle n'était pas là parce qu'elle venait de se marier. Du coup j'étais quand même un peu mal à l'aise, presque dépité, et je ne savais plus trop quoi faire. Du coup j'ai dû me réveiller...

Allez Sigmund, dis-moi ce que tu en penses...

lundi 13 septembre 2010

Et tu bois...

Oui, tu bois... pour oublier la distance, mais pas celle-ci. Pour oublier l'éloignement, mais pas celui-ci. Pour oublier la solitude, mais pas celle-ci. Au bar du coin, on boit des shots, fous et solitaires, tous. Seuls, ensembles. A Munich comme à Paris, en définitive: rien ne change...

mercredi 8 septembre 2010

Mais non...

La seule personne qui ne lise pas mon blog (je sais, c'est arrogant comme début de phrase) me conte les commentaires de ceux qui apparemment le lisent, me narre subséquemment leurs remarques. Je dis "apparemment" parce que semble se cristaliser un avis général que "finalement, à Paris, le coyote n'irait pas si mal", opposé à un deuxième avis général que "en fait, le coyote regrette amèrement Munich".

Je dis juste: mise en exergue des deux possibilités, maintien du mystère, constat amer que ce soir, je n'ai rien à dire et que donc tout ce message ne sert à rien. Ben oui...

Mais néanmoins merci à Carcajou Philosophe qui, malgré sa monogamie aussi soudaine qu'obstinée (et incongrue?), n'a rien perdu de son mauvais esprit.