Aujourd'hui, j'ai reçu une petite lettre très simple, voire laconique, du DRH confirmant mon embauche définitive après ma période d'essai. Voilà. Donc les gars, je ne vais pas rentrer à Munich tout de suite... :)
mardi 23 février 2010
Petite lettre
Publié par Grand Coyote à 23:44 0 commentaire(s)
Thèmes : J'aime, Ma vie corporate, Ma vie française
dimanche 14 février 2010
Spéciale du jour
Publié par Grand Coyote à 22:40 0 commentaire(s)
Thèmes : J'aime pas, Ma vie française
dimanche 7 février 2010
Les emmerdeuses
Dimanche soir, migration dominicale et la question de la gare Montparnasse, toujours la même: je prends la 4 vers Porte d'Orléans ou bien la 6 vers Nation? Ce coup-ci, je prends la 4, c'est nettement mieux, beaucoup moins de public. Moins de parisiens, de parisiennes.
Février 2010 marque le retour des emmerdeuses. Plutôt calme jusqu'à présent, je dois bien l'accorder, mais ce calme n'était que passager avant le déchaînement des éléments. En plus, bientôt, c'est la St-Valentin, mais là, veto: moi, je ne fête rien, je n'achèterai pas de roses ni de parfums capiteux. Je me laisserai aller au luxe rare et si précieux des gens qui n'aiment personne et haïssent les occasions commerciales. Je n'ai pas envie de dire "je t'aime" parce que je n'y crois pas et en plus je ne sais même pas à qui. Je ne passerai pas mon samedi après-midi à griffonner des phrases fines mais imparfaites, améliorées par morceaux, pour un résultat factice et à peine apprécié. Non, plutôt aller glander Place d'Italie et me prendre un bon whisky en rentrant.
L'emmerdeuse n°1 reste la même, indétrônable depuis des lustres: la mère de mon Fils. Elle se donne du mal pour être agréable, je le lui accorde, en particulier pour l'anniversaire du Petit. Mais comme toutes choses factices, le vernis ne tient pas longtemps et il lui faut m'étaler le drame de son existence, déjà abordé téléphoniquement et précédemment. Les difficultés de la vie de mère célibataire en un pays à peine adulte, peuplé d'indécis intéressés seulement par l'argent et se muant en hyènes féroces à la première perspective de petites rectangles chiffrés et colorés. Le drame de la distance de l'école française, si peu pratique, même en voiture, synonyme d'embouteillages matinaux et vespéraux, enchaînés, de jours tunnels entre deux arrêts de bus, la vie de tous, pas la sienne, tout du moins pas jusqu'à présent. Je fais des kilomètres, j'entends ça, je m'énerve, ça dérive. Elle me demande encore une avance sur les frais de scolarité restants du second semestre. Je suis fatigué, encore plus. Je l'envoie chier, elle m'envoie chier. Comme d'habitude, comme avant, comme après. Il y a un mois, elle voulait devenir mon amie sur facebook. J'ai refusé, elle n'a pas compris pourquoi.
De facebook, la transition est facile vers l'emmerdeuse n°2. Celle qui surgit de nulle part pour mettre des commentaires sur les photos de mon fils et qui la semaine dernière m'envoie un SMS, affirmant haut et fort qu'elle veut venir à Paris, demande quand je suis disponible. Et puis en creusant, je me rends compte que c'est de la planification, qu'en ce moment c'est la saison du ski et que donc de toute manière tous ses week-ends à elle sont bloqués jusqu'á fin mars. Et puis elle m'envoie cette phrase sibylline: "je cherche une correspondance TGV pas cher et je veux être traitée comme une princesse à Paris". La blonde arrogante si imbue de superficialité munichoise s'attend à ce que je l'emmène dîner au dernier étage de la Tour Eiffel? Elle essaie de m'apitoyer? Comme disais l'autre, j'aurais mieux fait de la tringler quand j'en avais l'occasion puis de couper les ponts. Si c'est pour entendre des âneries pareilles, qu'elle reste dans sa campagne avec ses amis si précieux et numériques, à se passionner pour les choses essentielles de la vie, les motos BMW et tous ces gens creux qui n'ont rien à dire, mais autour d'un brunch.
Le brunch, ce n'est sans doute pas le truc de l'emmerdeuse n°3. Elle, elle ne m'emmerde plus, c'est déjà ça, mais elle mérite toujours sa place dans le classement, sans aucun doute. Bref, le brunch Marijuana avec des gens fascinants, mais pas les mêmes que ceux de la précédente. Là aussi, cet attachement maladif et malsain à des choses secondaires, des populations de drogués si intéressants, si tellement pas comme elle mais qu'elle voudrait être pareil. Choix d'existence discutable pour une petite bourgeoise atlantique qui, pour ne pas en finir à pondre des petits bretons dans le Morbihan, s'exila loin, mais pas trop, arrêtée inopinément par le Rhin. Souvenirs, souvenirs. Deux mois de coexistence forcée, pas trop mal finalement, mais gâchés à des choses terriblement inutiles et vaines, comme cette certitude d'alors que je pourrais la sortir de ses névroses. Quel con... Je dois la haïr plus pour le temps qu'elle m'a fait perdre que pour ce qu'elle est.
Et puis... la relève est assurée. Par exemple Martre Anorexique, des RH. Imprévisible, presque attachante elle aussi avec sa névrose de Parisienne et cet air pincé qui s'éclaire quand je lui offre des chocolats (ha ha, toutes les mêmes...). Quand elle traverse le département en ayant cette allure renfrognée et intraitable, avec cette nuance aussi si classique de certitude que tout le monde la regarde... Et puis Fouine Renfrognée qui à chaque fois que je rentre dans son bureau se moque de mon octave et me compare à Grand Corps Malade... Et ma voisine de bureau d'en face (que je respecte beaucoup), qui tombe par hasard sur des photos de copines à elle sur son iPhone, me les montre et me demande si je n'ai rien contre les mères de famille...
On n'a pas fini... En attendant, moi, je fais une trêve hivernale et j'écoute TATW sur la ligne 4, matin et soir.
Février 2010 marque le retour des emmerdeuses. Plutôt calme jusqu'à présent, je dois bien l'accorder, mais ce calme n'était que passager avant le déchaînement des éléments. En plus, bientôt, c'est la St-Valentin, mais là, veto: moi, je ne fête rien, je n'achèterai pas de roses ni de parfums capiteux. Je me laisserai aller au luxe rare et si précieux des gens qui n'aiment personne et haïssent les occasions commerciales. Je n'ai pas envie de dire "je t'aime" parce que je n'y crois pas et en plus je ne sais même pas à qui. Je ne passerai pas mon samedi après-midi à griffonner des phrases fines mais imparfaites, améliorées par morceaux, pour un résultat factice et à peine apprécié. Non, plutôt aller glander Place d'Italie et me prendre un bon whisky en rentrant.
L'emmerdeuse n°1 reste la même, indétrônable depuis des lustres: la mère de mon Fils. Elle se donne du mal pour être agréable, je le lui accorde, en particulier pour l'anniversaire du Petit. Mais comme toutes choses factices, le vernis ne tient pas longtemps et il lui faut m'étaler le drame de son existence, déjà abordé téléphoniquement et précédemment. Les difficultés de la vie de mère célibataire en un pays à peine adulte, peuplé d'indécis intéressés seulement par l'argent et se muant en hyènes féroces à la première perspective de petites rectangles chiffrés et colorés. Le drame de la distance de l'école française, si peu pratique, même en voiture, synonyme d'embouteillages matinaux et vespéraux, enchaînés, de jours tunnels entre deux arrêts de bus, la vie de tous, pas la sienne, tout du moins pas jusqu'à présent. Je fais des kilomètres, j'entends ça, je m'énerve, ça dérive. Elle me demande encore une avance sur les frais de scolarité restants du second semestre. Je suis fatigué, encore plus. Je l'envoie chier, elle m'envoie chier. Comme d'habitude, comme avant, comme après. Il y a un mois, elle voulait devenir mon amie sur facebook. J'ai refusé, elle n'a pas compris pourquoi.
De facebook, la transition est facile vers l'emmerdeuse n°2. Celle qui surgit de nulle part pour mettre des commentaires sur les photos de mon fils et qui la semaine dernière m'envoie un SMS, affirmant haut et fort qu'elle veut venir à Paris, demande quand je suis disponible. Et puis en creusant, je me rends compte que c'est de la planification, qu'en ce moment c'est la saison du ski et que donc de toute manière tous ses week-ends à elle sont bloqués jusqu'á fin mars. Et puis elle m'envoie cette phrase sibylline: "je cherche une correspondance TGV pas cher et je veux être traitée comme une princesse à Paris". La blonde arrogante si imbue de superficialité munichoise s'attend à ce que je l'emmène dîner au dernier étage de la Tour Eiffel? Elle essaie de m'apitoyer? Comme disais l'autre, j'aurais mieux fait de la tringler quand j'en avais l'occasion puis de couper les ponts. Si c'est pour entendre des âneries pareilles, qu'elle reste dans sa campagne avec ses amis si précieux et numériques, à se passionner pour les choses essentielles de la vie, les motos BMW et tous ces gens creux qui n'ont rien à dire, mais autour d'un brunch.
Le brunch, ce n'est sans doute pas le truc de l'emmerdeuse n°3. Elle, elle ne m'emmerde plus, c'est déjà ça, mais elle mérite toujours sa place dans le classement, sans aucun doute. Bref, le brunch Marijuana avec des gens fascinants, mais pas les mêmes que ceux de la précédente. Là aussi, cet attachement maladif et malsain à des choses secondaires, des populations de drogués si intéressants, si tellement pas comme elle mais qu'elle voudrait être pareil. Choix d'existence discutable pour une petite bourgeoise atlantique qui, pour ne pas en finir à pondre des petits bretons dans le Morbihan, s'exila loin, mais pas trop, arrêtée inopinément par le Rhin. Souvenirs, souvenirs. Deux mois de coexistence forcée, pas trop mal finalement, mais gâchés à des choses terriblement inutiles et vaines, comme cette certitude d'alors que je pourrais la sortir de ses névroses. Quel con... Je dois la haïr plus pour le temps qu'elle m'a fait perdre que pour ce qu'elle est.
Et puis... la relève est assurée. Par exemple Martre Anorexique, des RH. Imprévisible, presque attachante elle aussi avec sa névrose de Parisienne et cet air pincé qui s'éclaire quand je lui offre des chocolats (ha ha, toutes les mêmes...). Quand elle traverse le département en ayant cette allure renfrognée et intraitable, avec cette nuance aussi si classique de certitude que tout le monde la regarde... Et puis Fouine Renfrognée qui à chaque fois que je rentre dans son bureau se moque de mon octave et me compare à Grand Corps Malade... Et ma voisine de bureau d'en face (que je respecte beaucoup), qui tombe par hasard sur des photos de copines à elle sur son iPhone, me les montre et me demande si je n'ai rien contre les mères de famille...
On n'a pas fini... En attendant, moi, je fais une trêve hivernale et j'écoute TATW sur la ligne 4, matin et soir.
Publié par Grand Coyote à 22:23 2 commentaire(s)
Thèmes : Ma vie allemande, Ma vie française, Ma vie hongroise
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