mardi 12 octobre 2010

Grève et toute cette sorte de choses...

A Paris et en France, c'est la grève. Les gens se plaignent, militent, solidarisent, revendiquent, véhémentent, ralentissent puis éventuellement reconduisent (même ceux qui n'ont pas conduit aujourd'hui). Un beau bordel, une belle frustration. Mais ce matin puis ce soir, en gros, sur la ligne 4 pas de différence.

Moi qui ai travaillé longtemps dans un pays où ma perspective de retraite n'était pas avant 67 ans, je dois dire que cela me laisse bien froid, tout ce tumulte. Sauf bien sûr quand ils cultivent le mépris et la fainéantise au point de m'interdire ma libre circulation.

Demain, pareil, encore prendre à pas d'heure le métro aléatoire et puis rester où l'on est toute la journée. La routine, quoi. Mais c'est bon, on s'y fait.

Ce soir, sur la ligne 4, comme d'habitude. Une marginale aboie dans la rame son mépris des gens "normaux", les qualifie de "bande de bâtards". Petits sourires coincés. Les parisiens sont blasés, fermés. Moi aussi.

A côté du Picard, dans une arrière cour, il y a une sorte d'église. La porte cochère affiche des programmes, du prosélytisme quotidien. Dieu me demande, par affiche interposée, ce que je lui demanderais s'il existait. Absurde, non?

Le soir tombe, le temps fraîchit. Allez, ne faites pas le grève vendredi, il va faire froid et moi je dois aller à Munich.

vendredi 8 octobre 2010

190 - 1g+

Pour la 190ème itération de ce blog, permettez-moi d'être imbibé. Car je le suis. Je donnai le change au taxi, je donnai le change au restaurant, je donnai le change au métro, mais la réalité est bien là: imbibé je suis, pas clair dans ma tête je serai demain matin. Des banalités, en somme...

Dans la soirés, il s'en trouva bien un pour me reprocher un lieu commun bien répandu: je devrais m'occuper de la grande brune des RH. C'est fou comme des choses peuvent se propager. C'est vrai qu'elle n'est pas désagréable. C'est vrai qu'elle n'est pas moche. C'est vrai que finalement ce serait bien mon type, même française. Et c'est vrai que je ne fais rien. Pactiser avec les RH or not pactiser avec les RH? Vous croyez que c'est facile, vous...

Et puis non, je rentre imbibé... Voilà, encore un jeudi soir parmi tant d'autres... Paris by night, rien d'autre.

dimanche 3 octobre 2010

Oktobre

Bon, maintenant que j'ai officiellement raté l'Oktoberfest 2010, je peux passer à autre chose. Par exemple, le salon de l'auto. Ah ben non, en fait, y a déjà tout sur internet. Si c'est pour faire la queue avec des pères de famille devant les Lamborghini, je passe.

Non, vraiment, ces temps-ci, il se passe tellement peu de choses que cela ne va sûrement pas durer. Trop calme. Pas normal. Il y a un truc qui se mijote. Pas clair.

Bon allez, c'est l'heure du remix de la semaine...