A Paris et en France, c'est la grève. Les gens se plaignent, militent, solidarisent, revendiquent, véhémentent, ralentissent puis éventuellement reconduisent (même ceux qui n'ont pas conduit aujourd'hui). Un beau bordel, une belle frustration. Mais ce matin puis ce soir, en gros, sur la ligne 4 pas de différence.
Moi qui ai travaillé longtemps dans un pays où ma perspective de retraite n'était pas avant 67 ans, je dois dire que cela me laisse bien froid, tout ce tumulte. Sauf bien sûr quand ils cultivent le mépris et la fainéantise au point de m'interdire ma libre circulation.
Demain, pareil, encore prendre à pas d'heure le métro aléatoire et puis rester où l'on est toute la journée. La routine, quoi. Mais c'est bon, on s'y fait.
Ce soir, sur la ligne 4, comme d'habitude. Une marginale aboie dans la rame son mépris des gens "normaux", les qualifie de "bande de bâtards". Petits sourires coincés. Les parisiens sont blasés, fermés. Moi aussi.
A côté du Picard, dans une arrière cour, il y a une sorte d'église. La porte cochère affiche des programmes, du prosélytisme quotidien. Dieu me demande, par affiche interposée, ce que je lui demanderais s'il existait. Absurde, non?
Le soir tombe, le temps fraîchit. Allez, ne faites pas le grève vendredi, il va faire froid et moi je dois aller à Munich.
Moi qui ai travaillé longtemps dans un pays où ma perspective de retraite n'était pas avant 67 ans, je dois dire que cela me laisse bien froid, tout ce tumulte. Sauf bien sûr quand ils cultivent le mépris et la fainéantise au point de m'interdire ma libre circulation.
Demain, pareil, encore prendre à pas d'heure le métro aléatoire et puis rester où l'on est toute la journée. La routine, quoi. Mais c'est bon, on s'y fait.
Ce soir, sur la ligne 4, comme d'habitude. Une marginale aboie dans la rame son mépris des gens "normaux", les qualifie de "bande de bâtards". Petits sourires coincés. Les parisiens sont blasés, fermés. Moi aussi.
A côté du Picard, dans une arrière cour, il y a une sorte d'église. La porte cochère affiche des programmes, du prosélytisme quotidien. Dieu me demande, par affiche interposée, ce que je lui demanderais s'il existait. Absurde, non?
Le soir tombe, le temps fraîchit. Allez, ne faites pas le grève vendredi, il va faire froid et moi je dois aller à Munich.