lundi 7 juillet 2008

Pénurie bienvenue

Aujourd'hui, c'est lundi, pas de Blackberry (et ça rime en plus). La bête est morte, ce week-end, enfin, la batterie. Vide. Ce matin, il clignotait désespérément, rouge, manifestant son désaccord de derniers signaux stridents, sans même la force de vibrer encore. Et comme le chargeur est à la maison, ce n'est pas plus mal. Plus de rappels de meetings, plus de vibrations à chaque nouvel e-mail, plus d'appels, rien, l'autarcie numérique. Le calme, le désert. Si simple...

Les esprits forts me diront: pourquoi tu ne le fais pas si souvent? Pourquoi ne pas désactiver la vibration? D'ailleurs pour quelqu'un qui cultive avec autant d'opiniâtreté la subversion, le négativisme et l'insatisfaction, pourquoi s'affubler d'un Blackberry? Je ne leur répondrai pas, ils n'auront qu'à laisser un message sur le répondeur, que j'écouterai plus tard, éventuellement.

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