Ce qu'il y a de fascinant, dans les entreprises modernes, c'est le besoin constant de communication. Déjà, quand j'étais petit, dans mon école d'ingénieurs, notre professeur de communication (qui menait une double vie d'artiste-peintre) nous contait la communication institutionnelle, la publicité, les entretiens d'embauche, nous préparait à ce champ lexical nouveau pour nous, où les mots ne veulent plus dire grand chose (quand ils existent).

Un petit jeu participatif fut organisé pour donner un nom à notre élan commun. Deux consultants de Rottenburg-sur-Gerbe on gagné la considération globale avec un slogan/logo formidable et progressiste, que je tairai ici par pudeur et discrétion. La participation s'arrêta là puisqu'après, il fallait créer et peupler pas moins de douze groupes de travail sur des sujets aussi divers que l'organisation, les ressources humaines et l'intégration interculturelle (les indiens parlent aux chinois). La population fut directe et discrète: tout ce que nos quatre entreprises confondues comptent de porteurs de cravates, notre Who's-Who corporate, se retrouve ici. Chacun sa place de parking et son titre, la grande parade des vainqueurs. Et déjà l'on s'autocongratule, alors qu'au vrai travail effectif ne furent consacrées que 90 minutes dans une première journée de réunion fort médiatisée.

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