mardi 21 juillet 2009

La tyrannie de l'immuable

En descendant du train à Paris Est, déjà je me le disais: « Putain, qu'est-ce que je fous là?! ». Je parcours bravement les couloirs du métro ligne 4, direction Porte d'Orléans. Et j'arrive à Montparnasse avec une flopée d'autres voyageurs qui attendent tous, le torticoli opportun, devant le tableau des départs (où fort à propos le numéro de voie sera affiché 20 minutes avant le départ).


Je me retrouve bloqué contre la fenêtre sur une banquette de TGV de 2ème classe, coincé par un homme d'affaires bien embêté, à peine capable de déplier son laptop. Quelle joie. A côté, le TER est un modèle d'aménagement de l'espace.


Et puis voilà: la côte atlantique. Ca pue la gériatrie thalassothérapique et les réductions familles nombreuses. Frustrant. Que des retraités en 4x4 et des congés payés en Scénic ou en Berlingo. Merde, je suis trop allemand, ici, c'est l'étranger, c'est pas chez moi, c'est pas possible. Et puis ils sont tous petits et bedonnants. On dirait un festival de boudins trapus.


Tous les jours semblables, tous les mêmes. Je deviens fou. « Putain, mais qu'est-ce que je fous là... ». Tout ca pour un soleil approximatif et des crevettes même pas fraîches. Il va m'en falloir, du Valium, si je veux me réinstaller ici...

1 commentaire:

achzeb a dit…

Pour la crevette, Munich, c'est pas mal aussi