Certains, perspicaces et observateurs, l'auront déjà remarqué: c'est la Crise. Avec un grand C. Même Grande Belette est déprimée, c'est dire, elle toujours si fringante et engagée. Aujourd'hui non, elle en était presque touchante. Je dis "presque" pour ne pas passer pour une lavette. Je crois que je vais la rappeler parce que voilà, moi, je suis un sentimental.
Ceci étant dit, la Crise (avec un grand C) a des effets beaucoup plus profonds que des désordres métaboliques et sentimentaux. Par exemple sur le management. Un vrai management ne se rirait certes pas de la Crise, mais prendrait les choses en mains, resterait au moins égal à lui-même sinon ferait preuve de plus de rigueur, de professionalisme, de qualités de dirigeants (pour aider mes lecteurs malcomprenants ou dubitatifs, j'ai pris sur moi de mettre les gros mots en italique).
Ben non.
Ils s'enferment dans leur tour d'ivoire (ou plutôt ce qu'il en reste), grognent, gémissent, se roulent par terre en geignant, pleurent en public sur l'injustice du monde, licencient leurs employés en repoussant ca sur la crise, licencient leurs collègues en repoussant ca sur la maison-mère, se battent, se mordent, chiffoniers charognards, navrants et sans dignité, chacals parmi les chacals, courant en rond, perdus tels des poulets sans tête.
Voilà, le temps est donc venu. Des migrations saisonnières, des adieux forcés. A cause d'eux, je dois partir. Grâce à eux, pour quelque chose de mieux. Mais sans Grande Belette. Loin.
Aujourd'hui, redescendu des hautes sphères de discussion d'hier, je me retrouve au niveau zéro, face-à-face avec mon ennemi héréditaire, ma némésis, le vieux autoritaire et incompétent, qui perd ses pédales et le sens commun, en veut au monde et aux autres. Le petit nazi se permet de critiquer mon professionalisme. Le dictateur de pacotille me traite de lâche, car je ne prends pas en charge les rôles qu'il se refuse à me confier. Et tout ce que j'ai pu réussir jusqu'à présent malgré lui n'est que poudre aux yeux. Son regard fixe scintille maintenant, psychotique. Il m'accuse de machination, de travail de sape. Son petit empire s'effrite, les autres ne le prennent pas au sérieux, il voudrait repousser tout ceci sur moi, maintenant, dans son bureau sans âme.
J'interromps là la discussion qui n'en est plus une, sinon le monologue frustré d'un vieillard pitoyable et seul. Son chef, à qui je rapporte l'épisode ensuite, me présente ses excuses et met en exergue les qualités de communicant pourtant maintes fois prouvées du personnage précédent et sa tendance malencontreuse à réagir de manière disproportionnée. A ma question si être lunatique est une qualité compatible avec la position actuelle de l'individu susdit, il me répond, sibyllin, que celui-ci a une réseau très développé. Constat d'impuissance de sa part ou avertissement malin à moi, pauvre mortel, que la peau de cet ours-là sera bien difficile à vendre?
Voilà. Je crois que c'est réglé et que je n'avais plus besoin d'un catalysateur supplementaire. Maintenant, je bois, j'écoute les solos de Pete (les impatients peuvent sauter à 07:40)... et je pense à Grande Belette et au vent qui va.
Ceci étant dit, la Crise (avec un grand C) a des effets beaucoup plus profonds que des désordres métaboliques et sentimentaux. Par exemple sur le management. Un vrai management ne se rirait certes pas de la Crise, mais prendrait les choses en mains, resterait au moins égal à lui-même sinon ferait preuve de plus de rigueur, de professionalisme, de qualités de dirigeants (pour aider mes lecteurs malcomprenants ou dubitatifs, j'ai pris sur moi de mettre les gros mots en italique).
Ben non.
Ils s'enferment dans leur tour d'ivoire (ou plutôt ce qu'il en reste), grognent, gémissent, se roulent par terre en geignant, pleurent en public sur l'injustice du monde, licencient leurs employés en repoussant ca sur la crise, licencient leurs collègues en repoussant ca sur la maison-mère, se battent, se mordent, chiffoniers charognards, navrants et sans dignité, chacals parmi les chacals, courant en rond, perdus tels des poulets sans tête.
Voilà, le temps est donc venu. Des migrations saisonnières, des adieux forcés. A cause d'eux, je dois partir. Grâce à eux, pour quelque chose de mieux. Mais sans Grande Belette. Loin.
Aujourd'hui, redescendu des hautes sphères de discussion d'hier, je me retrouve au niveau zéro, face-à-face avec mon ennemi héréditaire, ma némésis, le vieux autoritaire et incompétent, qui perd ses pédales et le sens commun, en veut au monde et aux autres. Le petit nazi se permet de critiquer mon professionalisme. Le dictateur de pacotille me traite de lâche, car je ne prends pas en charge les rôles qu'il se refuse à me confier. Et tout ce que j'ai pu réussir jusqu'à présent malgré lui n'est que poudre aux yeux. Son regard fixe scintille maintenant, psychotique. Il m'accuse de machination, de travail de sape. Son petit empire s'effrite, les autres ne le prennent pas au sérieux, il voudrait repousser tout ceci sur moi, maintenant, dans son bureau sans âme.
J'interromps là la discussion qui n'en est plus une, sinon le monologue frustré d'un vieillard pitoyable et seul. Son chef, à qui je rapporte l'épisode ensuite, me présente ses excuses et met en exergue les qualités de communicant pourtant maintes fois prouvées du personnage précédent et sa tendance malencontreuse à réagir de manière disproportionnée. A ma question si être lunatique est une qualité compatible avec la position actuelle de l'individu susdit, il me répond, sibyllin, que celui-ci a une réseau très développé. Constat d'impuissance de sa part ou avertissement malin à moi, pauvre mortel, que la peau de cet ours-là sera bien difficile à vendre?
Voilà. Je crois que c'est réglé et que je n'avais plus besoin d'un catalysateur supplementaire. Maintenant, je bois, j'écoute les solos de Pete (les impatients peuvent sauter à 07:40)... et je pense à Grande Belette et au vent qui va.
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