lundi 22 novembre 2010

La règle des 3 jours

Où l'on me dit qu'il est de bon ton et même raisonnable de laisser un peu de temps passer. Que le temps, donc la distance, en passant crée des circonstances plus favorables que des actions rapprochées, trop pressées. Masquer son intérêt pour l'assurer. Contradictoire, paradoxal... Mais c'est la règle.

3 jours, la durée sur laquelle l'on s'accorde. 3 jours, le temps qu'il faut, ni plus, ni moins. 3 jours, valeur artificielle et vaine. Alors j'attends, même si, si je m'écoutais, j'aurais déjà craqué... Mais voilà, j'ai perdu les plans, la trace d'alors. Je ne sais plus comment j'avais fait dans des cas similaires, il y a trop longtemps.

La mère de mon fils, c'était de toute manière une histoire à part. Pas de similitudes. Et puis même là, j'ai aussi perdu les plans. Inutile de reconstruire la même chose de toute manière.

Alors j'attends trois jours et trois jours, c'est demain. Demain où je remettrai tout en jeu. All-in. Peut-être qu'elle ne répondra pas. Peut-être qu'elle refusera. Peut-être non, après tout. Alors oui, all-in.

1 commentaire:

Unknown a dit…

Je persiste. Je suis sûr que demain elle chantera : "Joli garçon, aime moi, ne dis pas au revoir..."