lundi 13 décembre 2010

Week-end à Paris

J'ai passé mon week-end à Paris. Et puis, dimanche soir, il a fallu que je rentre à Paris. Dans le métro qui me ramenait à Paris, c'était bizarre. Il y avait des gens avec des valises. Moi, non. Ils me regardaient bizarrement aussi. Il faisait froid, à Denfert-Rochereau. Moi, non. C'est peut-être pourquoi ils me regardaient bizarrement. Parce qu'à Paris, il faisait froid, tandis que moi, d'où je venais, à Paris, il faisait chaud. Passée, la Seine, barrière climatique. Au sud de cet équateur, il faisait froid. Bizarre.

L'appartement était chaud, vide. Un peu comme s'il m'avait attendu tout le week-end. Et puis non, rien de bien transcendant. Le répondeur qui clignote. La boîte aux lettres bourrée de prospectus. C'est chaud, mais c'est froid, ici, au sud. Fonctionnel, un truc d'ingénieur, sans âme presque.

Le jet-lag m'attaque, me freine. Un jour plus tard, il est encore là, presque pire, étrange et obsédant.

Reste là, Grand Coyote, attends encore un peu. Patient, pas trop. Tu dois savoir, sans être trop impulsif. Mais elle te manque, déjà... En tant que ton double schizophrène, je ne te serai guère d'un grand secours: à toi de voir...

1 commentaire:

achzeb a dit…

Paris ville de l'amour