Pendant un temps, j'étais heureux, insouciant. Avec ma Belette. Et puis Paris m'a rattrapé, mon boulot m'a rattrapé, la vie à 2 m'a rattrapé.
Je stresse. Trop.
Et je ne me contrôle plus et je dis des choses hallucinantes à celle qui ne devrait jamais en entendre de telles de ma part.
Stress, dérapage, impardonnable...
Elle m'en veut. Beaucoup. Je suis mis au ban. Elle ne veut plus entendre parler de moi. Je suis perdu, terriblement perdu, horriblement perdu.
Et je ne sais pas s'il y aura un rattrapage. Le peu de foi que j'aie jamais acquis me fait pousser une fervente prière à qui voudra l'entendre.
Rendez-moi ma Belette, je ne suis rien sans elle, je ne le ferai plus...
dimanche 31 juillet 2011
Caractère (sale)
Publié par Grand Coyote à 15:22 1 commentaire(s)
Thèmes : J'aime pas, Ma vie française
lundi 28 mars 2011
Rattrapage
Même après les meilleures vacances, il y a cette période d'incertitude, de confrontation entre cette fraîcheur retrouvée, toute nouvelle et l'implacable réalité de la ville et du travail, eux aussi retrouvés. Et le Paris ingrat qui reprend la main, vite, très vite, trop vite.
Une semaine à peine et l'air alpin a disparu dans une bouffée de diesel. C'est tout, rien de plus. Et des bons souvenirs.
Ma Belette et moi n'échappons pas à cette règle. Paris nous a rattrapés en moins d'une semaine, 5 jours ouvrés. Présomptueux que nous fûmes, attendons à nouveau les week-ends pour respirer...
Une semaine à peine et l'air alpin a disparu dans une bouffée de diesel. C'est tout, rien de plus. Et des bons souvenirs.
Ma Belette et moi n'échappons pas à cette règle. Paris nous a rattrapés en moins d'une semaine, 5 jours ouvrés. Présomptueux que nous fûmes, attendons à nouveau les week-ends pour respirer...
Publié par Grand Coyote à 21:28 0 commentaire(s)
Thèmes : Ma vie française
mardi 15 février 2011
Valentine
Il fallait le dire: ce 14 février-ci, le premier depuis un bon bail, je ne l'ai pas passé seul. Et c'était bien. Rien d'autre à dire, non, vraiment.
Publié par Grand Coyote à 20:30 0 commentaire(s)
Thèmes : J'aime, Ma vie française
mardi 8 février 2011
Des soucis
3 nuits. 3 nuits qu'Elle est malade et refuse de me voir. En gros, je ne sers à rien, je ne suis même pas assez bon à aller acheter des mouchoirs en papier. Alors un SMS rapide, sans âme, pour décommander et rien d'autre à faire qu'accepter en fermant ma gueule. Je rentre chez moi, je n'aime pas, chez moi, je n'ai jamais vraiment aimé, fonctionnel, pas recherché.
On me dira que si Elle est malade, je n'ai rien à dire. Que si Elle est trop fatiguée et qu'Elle me le dit, je devrais respecter cette décision. Oui. Je la respecte. Je veux juste passer la voir une demi-heure, m'assurer qu'elle va bien et puis repartir. Mais non, je suis exclu. Je n'aime pas être exclu.
Elle m'a déjà dit que je ne devrais pas "essayer d'interpréter là où il n'y a pas lieu". Oui. Elle a raison. Elle a presque toujours raison. Mais de là à dire que c'est facile.
Je fais quoi, alors? Je tourne en rond en me mordant la queue. Je cherche des occupations, mais je pense à Elle. Trop dépendant, déjà? Trop fusionnel, trop attaché... trop collant? Trouver ses marques, être social, modèle. Non, pas de modèle: improvisation, naturel. Compliqué, très compliqué, mais essentiel.
Encore une fois, le coyote se pose trop de questions. Elle me l'a bien dit, Elle aussi. Alors je fais quoi, moi? Elle me manque...
On me dira que si Elle est malade, je n'ai rien à dire. Que si Elle est trop fatiguée et qu'Elle me le dit, je devrais respecter cette décision. Oui. Je la respecte. Je veux juste passer la voir une demi-heure, m'assurer qu'elle va bien et puis repartir. Mais non, je suis exclu. Je n'aime pas être exclu.
Elle m'a déjà dit que je ne devrais pas "essayer d'interpréter là où il n'y a pas lieu". Oui. Elle a raison. Elle a presque toujours raison. Mais de là à dire que c'est facile.
Je fais quoi, alors? Je tourne en rond en me mordant la queue. Je cherche des occupations, mais je pense à Elle. Trop dépendant, déjà? Trop fusionnel, trop attaché... trop collant? Trouver ses marques, être social, modèle. Non, pas de modèle: improvisation, naturel. Compliqué, très compliqué, mais essentiel.
Encore une fois, le coyote se pose trop de questions. Elle me l'a bien dit, Elle aussi. Alors je fais quoi, moi? Elle me manque...
Publié par Grand Coyote à 22:09 1 commentaire(s)
Thèmes : Ma vie française
mercredi 26 janvier 2011
Les cormorans
Je me retrouve, parfois, dans des coins de Paris insoupçonnés, jamais seul, non, mais inattendu. Toute la vie de ces quartiers que j'avais négligés en arrivant, il y a longtemps maintenant. Tous ces théâtres, musées, galeries, bars, parcs cachés. Mais jamais seul, jamais perdu. Je suis, je précède. Paris, enfin. Et Elle, surtout.
Du coup, j'ai un peu perdu le fil de choses secondaires. Comme ce blog, par exemple. Ce n'est pas trop grave, en fait...
Le temps est étrange, inconstant. Une Caipi à une terrasse un soir de janvier. Même pas froid, même pas mauvaise. Et Elle est là, à côté, le Mojito n'est pas à la hauteur, mais bon: on partage...
Sur le canal, deux cormorans. Egarés, mais heureux, semble-t-il. Ils pêchent de conserve. Ce matin, je ne les ai plus vus. Ah si, ils ont survolé le pont vers l'estuaire, loin, là-bas. Ce matin, je ne venais pas de chez moi: ma vie à 50%.
Ce n'est pas plus mal.
Du coup, j'ai un peu perdu le fil de choses secondaires. Comme ce blog, par exemple. Ce n'est pas trop grave, en fait...
Le temps est étrange, inconstant. Une Caipi à une terrasse un soir de janvier. Même pas froid, même pas mauvaise. Et Elle est là, à côté, le Mojito n'est pas à la hauteur, mais bon: on partage...
Sur le canal, deux cormorans. Egarés, mais heureux, semble-t-il. Ils pêchent de conserve. Ce matin, je ne les ai plus vus. Ah si, ils ont survolé le pont vers l'estuaire, loin, là-bas. Ce matin, je ne venais pas de chez moi: ma vie à 50%.
Ce n'est pas plus mal.
Publié par Grand Coyote à 21:29 0 commentaire(s)
Thèmes : J'aime, Ma vie française
lundi 10 janvier 2011
J'aime pas les lundis
Non, je n'aime pas les lundis. Ce lundi comme tous les autres, ce lundi comme tous les débuts de semaine, toutes les rentrées, tous les recommencements. Le lundi car c'est la Némésis du week-end. Surtout le week-end à Paris, paisible et presque infini... jusqu'au dimanche soir, froid et laconique dans sa régularité, son insistance d'interruption incongrue.
Lundi à Paris, en général: pas terrible. Je me retrouve à ce bureau, à remuer ces dossiers sans âme, répondre à des questions, décider, parfois, de destinées secondaires, celles de produits, celles de projets, rien de bien fascinant. Accompagner une entreprise, essuyer les crises de cyclothymie du chef, ballottage permanent, juste? injuste? Simplement saoulant, simplement déplacé. Indigne.
Tu passes du temps à essayer de faire les choses bien, pas seulement pour toi, mais aussi pour ceux avec qui tu travailles. Une famille salariée. Tu défends les intérêts communs, enfin... ce que tu crois être bien. En fait, pas grand chose, des tours de sable balayées par le vent, du rien industriel, des promesses de richesse vaine. La définition du Bien, bancale et déplacée dans ce contexte. Mais tu ne peux pas faire ce que t'on te dit de faire, simplement, non... Toujours à faire le malin. Mais sinon c'est simplement trop vain.
Et puis, comme tous les lundis depuis peu... Elle te manque. Et cela ne simplifie guère les choses... Ce n'est pas raisonnable, mais la raison, elle t'a suffisamment plombé...
Lundi à Paris, en général: pas terrible. Je me retrouve à ce bureau, à remuer ces dossiers sans âme, répondre à des questions, décider, parfois, de destinées secondaires, celles de produits, celles de projets, rien de bien fascinant. Accompagner une entreprise, essuyer les crises de cyclothymie du chef, ballottage permanent, juste? injuste? Simplement saoulant, simplement déplacé. Indigne.
Tu passes du temps à essayer de faire les choses bien, pas seulement pour toi, mais aussi pour ceux avec qui tu travailles. Une famille salariée. Tu défends les intérêts communs, enfin... ce que tu crois être bien. En fait, pas grand chose, des tours de sable balayées par le vent, du rien industriel, des promesses de richesse vaine. La définition du Bien, bancale et déplacée dans ce contexte. Mais tu ne peux pas faire ce que t'on te dit de faire, simplement, non... Toujours à faire le malin. Mais sinon c'est simplement trop vain.
Et puis, comme tous les lundis depuis peu... Elle te manque. Et cela ne simplifie guère les choses... Ce n'est pas raisonnable, mais la raison, elle t'a suffisamment plombé...
Publié par Grand Coyote à 21:26 0 commentaire(s)
Thèmes : Ma vie corporate, Ma vie française
lundi 3 janvier 2011
Le 3
Le 3, on retourne au travail après un week-end à Paris.
Le 3, on souhaite une bonne année à la pelle aux collègues de bureau, après le seul "Bonne année" qui compte, celui de minuit pile.
Le 3, on retourne manger le midi en groupe au resto attenant alors qu'on était il y a peu en tête-à-tête dans une brasserie renommée.
Le 3, il faut se lever tôt, ce que l'on n'a de toute évidence pas fait ces derniers jours.
Le 3, on retrouve toutes ces connaissances salariées et le soir, il manque une personne.
Le 3, comme tous les lundis, les aiguillages des trains souterrains en rapprochent certains, en séparent d'autres.
Le 3, on se dit que si 2011 sera comme la fin de 2010, on ne se plaindra pas, promis.
Le 3, on a la tête ailleurs et même si l'on est content de revoir des visages connus, non, ce n'est pas ca...
Le 3 au soir, on se dit qu'on la reverra le 4 ou le 5, alors bon...
Le 3, on souhaite une bonne année à la pelle aux collègues de bureau, après le seul "Bonne année" qui compte, celui de minuit pile.
Le 3, on retourne manger le midi en groupe au resto attenant alors qu'on était il y a peu en tête-à-tête dans une brasserie renommée.
Le 3, il faut se lever tôt, ce que l'on n'a de toute évidence pas fait ces derniers jours.
Le 3, on retrouve toutes ces connaissances salariées et le soir, il manque une personne.
Le 3, comme tous les lundis, les aiguillages des trains souterrains en rapprochent certains, en séparent d'autres.
Le 3, on se dit que si 2011 sera comme la fin de 2010, on ne se plaindra pas, promis.
Le 3, on a la tête ailleurs et même si l'on est content de revoir des visages connus, non, ce n'est pas ca...
Le 3 au soir, on se dit qu'on la reverra le 4 ou le 5, alors bon...
Publié par Grand Coyote à 21:49 0 commentaire(s)
Thèmes : Ma vie française
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