Non, je n'aime pas les lundis. Ce lundi comme tous les autres, ce lundi comme tous les débuts de semaine, toutes les rentrées, tous les recommencements. Le lundi car c'est la Némésis du week-end. Surtout le week-end à Paris, paisible et presque infini... jusqu'au dimanche soir, froid et laconique dans sa régularité, son insistance d'interruption incongrue.
Lundi à Paris, en général: pas terrible. Je me retrouve à ce bureau, à remuer ces dossiers sans âme, répondre à des questions, décider, parfois, de destinées secondaires, celles de produits, celles de projets, rien de bien fascinant. Accompagner une entreprise, essuyer les crises de cyclothymie du chef, ballottage permanent, juste? injuste? Simplement saoulant, simplement déplacé. Indigne.
Tu passes du temps à essayer de faire les choses bien, pas seulement pour toi, mais aussi pour ceux avec qui tu travailles. Une famille salariée. Tu défends les intérêts communs, enfin... ce que tu crois être bien. En fait, pas grand chose, des tours de sable balayées par le vent, du rien industriel, des promesses de richesse vaine. La définition du Bien, bancale et déplacée dans ce contexte. Mais tu ne peux pas faire ce que t'on te dit de faire, simplement, non... Toujours à faire le malin. Mais sinon c'est simplement trop vain.
Et puis, comme tous les lundis depuis peu... Elle te manque. Et cela ne simplifie guère les choses... Ce n'est pas raisonnable, mais la raison, elle t'a suffisamment plombé...
Lundi à Paris, en général: pas terrible. Je me retrouve à ce bureau, à remuer ces dossiers sans âme, répondre à des questions, décider, parfois, de destinées secondaires, celles de produits, celles de projets, rien de bien fascinant. Accompagner une entreprise, essuyer les crises de cyclothymie du chef, ballottage permanent, juste? injuste? Simplement saoulant, simplement déplacé. Indigne.
Tu passes du temps à essayer de faire les choses bien, pas seulement pour toi, mais aussi pour ceux avec qui tu travailles. Une famille salariée. Tu défends les intérêts communs, enfin... ce que tu crois être bien. En fait, pas grand chose, des tours de sable balayées par le vent, du rien industriel, des promesses de richesse vaine. La définition du Bien, bancale et déplacée dans ce contexte. Mais tu ne peux pas faire ce que t'on te dit de faire, simplement, non... Toujours à faire le malin. Mais sinon c'est simplement trop vain.
Et puis, comme tous les lundis depuis peu... Elle te manque. Et cela ne simplifie guère les choses... Ce n'est pas raisonnable, mais la raison, elle t'a suffisamment plombé...
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