Hier j'étais au resto sushi avec renard crispant, mon ami de trente ans qu'on ne se supporte pas, mais si quand même. Et alors qu'en ce lieu de culinarité exclusive, enclave japonaise en territoire allemand, nous attendions que d'autres veuillent bien quitter leur table pour que nous l'envahissions, nous observions la populace. Populace essentiellement jeune ou asiatique, proportionnellement plus féminine qu'en d'autres endroits, moins branchés, plus gras. Je restai fasciné plus qu'un instant par une brune, dans un coin. C'en était hypnotique que cela frisait l'indécence. Dommage que, comme beaucoup d'autres victimes, elle soit assez mal habillée. Dommage...
Après, plusieurs tables se libérées en même temps, dont la sienne et dans le chaos qui s'ensuivit, l'on ne se croisa même pas. La vie est mal faite. Mais bon. On a mangé des sushis. Mes souvenirs de sushis d'il y a 5 ans, à San Francisco, me revinrent. Et du coup, je compris pourquoi j'avais mangé aussi peu de sushis entre temps. Mais ma technique de baguettes est bien meilleure qu'avant. Et la bière japonaise typique est brassée sous licence en république tchèque. Et les petites serveuses japonaises parlent allemand. Etrange...
Après, c'est toujours la même histoire. Il pleut, il y a le métro, les e-mails et le réveil. Et la boucle. Dans la boîte mail, un message d'un Günther autrichien qui voudrait me rencontrer pour me proposer un job, entre l'Autriche et la France. Le chapitre suivant? Mais ça m'embêterait de laisser Belette stylée ici, maintenant que j'y réfléchis. Pourtant là, elle safarise en Afrique du Sud avec son vendeur de ouatures. Là où il n'y a pas de coyote... Ennuyeux...
Dommage. Etrange. Ennuyeux. Pas très positif, tout ça. Heureusement, j'ai redécouvert mon ami Paul Oakenfold. D'où un nouvel album du moment. 5 étoiles, Paul, 5 étoiles. Maintenant que j'y pense, tu as le même prénom que l'autre (van Dyk). C'est fou...