mercredi 26 novembre 2008

Grosse fatigue

Entre les changements structurels sinusoïdaux de mon entreprise et la vie de patachon subie mais acceptée avec joie, il ne me reste pas grand temps pour faire les vraies choses bien, les choses qui comptent. Si, un week-end sur deux.

Or ce week-end sur deux est agréablement consacré au renouvellement des raisons de désaccord avec la mère du Petit Coyote, aux argumentations fallacieuses de celle-ci, à ma mauvaise foi en réaction et à la constatation que moins on se voit, mieux c'est. Et puis Petit Coyote, lui, en plein Œdipe, me tape. Pas vrai... Un petit monstre d'1m05/15kg, qui me tape, moi, 1m88/82kg et je n'ai que le droit de me défendre. Et il y met du cœur à l'ouvrage, à jouer aux chevaliers. Heureusement que j'avais le bouclier.

Et puis aussi: mauvaise foi (il doit avoir cela de sa mère). En pleine joute, il jette son épée avec le sourire et crie "Ça y est, j'ai vaincu Papa!". N'importe quel psychologue enfantin vous chantera les louanges de cette preuve vivante d'un développement harmonieux. Moi, j'attends ma revanche, ah! (Oui, le bon Dr. M m'avait prévenu).

Sinon, bah le reste de la semaine: je bois. Terrible. Déjà, rien que cette semaine. Lundi, une bouteille de Beaujolais village 2008 avec Suricate Myope. Mardi, un fond de rosé d'Anjou trouvé dans mon frigo, très bon d'ailleurs. Mercredi, avec le Bouledogue Breton, un Touch Down et un Radler. Jeudi, planifié, un bon Bordeaux chez Carcajou Philosophe, son frère et son beau-frère (qui n'est autre que Suricate Myope, je sais, c'est un peu compliqué, mais on s'y fait). Vendredi, planifié, soirée Sekt avec les Deux. Samedi: déprime. Dimanche: déprime. Lundi, on recommence.

Et puis c'est Noel qui arrive et moi, cette année, j'aime pas Noel. Pas envie. J'ai aussi tendance à faire des trucs qui contredisent mes principes élaborés avec soin et exposés ici, parfois. Compliquée, cette fin d'année...


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