Sinon, on a glandé. On a encore mangé trop. Jamais mangé autant de viande pannée et frite que ce week-end chez Papi hongrois. Et puis on a fini la Palinka. Pour ne pas demeurer en reste, il m'en a offert deux jolies bouteilles pour Noël, une à l'abricot, l'autre à la prune. J'en connais qui vont être contents.
Et puis on a déballé les cadeaux de Noël du Petit Coyote. Il était très content. Aussi.
Bref, ce matin, à l'aube, un chauffeur de taxi non polio m'a conduit à l'aéroport qui, suite à une grève persistante d'une certaine catégorie de personnel, m'offrit tout le confort ouaté d'une attente paisible et fort en avance. Je donne mon bagage, elle me le rend en me disant merci, mais maintenant il faut que j'aille le donner au terminal 2B, me trouvant au 2A. Au 2B, je fais la queue, je me retrouve avec les vols internationaux alors j'ai droit à toute l'offre sécuritaire. Mon passeport est contrôlé, je dois enlever ma ceinture, retirer mon laptop de sa housse, retirer mes chaussures. Pour ensuite me rendre compte que mon vol part toujours du 2A, que donc il me faut emprunter un corridor que l'on ne me laissera parcourir qu'après avoir contemplé mon passeport.
C'est nul. Je me trouve une prise électrique et le W-Lan habituel, juste pour me rendre compte que ca pue la cigarette. Oui, la Hongrie, dans son progressisme européen, en a oublié les lois de protection des non-fumeurs. Donc ca pue.