mardi 6 mai 2008

Pause de midi

Tiens, encore un magasin Vodafone. Le précédent était à moins de 200m dans la même rue. Ici aussi, ils ont un stand et font semblant de distribuer des téléphones portables gratuits. Toujours en équipe en deux. La dernière fois, c'était dans la station de métro. Elle m'aborde avec cette phrase tentatrice (ou tout du moins jugée comme telle par les cerveaux du merchandising): "Puis-je vous offrir un téléphone portable?". Bah non. "Désolé, j'en ai déjà deux". Dépitée, elle se replie vers son stand, laissant ainsi libre le chemin des quais.

Les magasins Vodafone, c'est comme les pharmacies, ici. En gros, un tous les 200m, rouge pétant avec un monsieur dedans au sourire Odol-Med-3 (non, pas Tonigencyl) et quelques pauvres faux téléphones portables étalés là pour faire joli. L'explosion toute récente de cette catégorie de commerces me semble inexplicable. En tout cas, ça doit bien faire un mois qu'ils essayent de les refiler, ces téléphones gratuits. J'en prendrait peut-être un, un jour, pour rigoler. Ou alors non.

J'achète un truc à manger. En ces temps de désertion managériale, le bureau est vide et le restaurant attenant, au "business lunch" autrefois apprécié, n'a plus son attrait d'antan. Trop gras. Les tortellini baignant dans le beurre fondu, une fois de trop pour moi. Le truc à manger s'avère être très simple, basique, à base de pain pas trop sec. Et puis voilà. En faisant la queue devant la caisse, je laisse passer une jeune fille qui attendait déjà depuis plus longtemps et elle me gratifie d'un sourire qui éclaire les alentours, encore, alors qu'elle est déjà repartie. Bon. Comme je n'ai pas la monnaie et elle non plus, la caissière me fait une ristourne de 2 cents. Voilà. Je reprends la route vers le bureau, non sans frôler à cette occasion encore deux magasins Vodafone.

Et je retrouve mon ordinateur avec une satisfaction toute décalée. Je me rappelle l'article que j'avais lu hier: "un clavier d'ordinateur peut être plus sale que des toilettes". Choc. Toutes ces bactéries. Déjà que je ne prenais plus de cacahuètes dans des bols partagés en soirée (en moyenne 7 types d'urines différentes)... Argh. Je sens tous ces germes qui petit à petit m'envahissent. Non! Je lutterai. Je ne suis pas fou. Ce sont eux qui ont commencé. Ils sont tous après moi. Ah mais non, tiens, maintenant que j'y pense. Comme je suis le seul à utiliser cet ordinateur et que je me lave les mains régulièrement...

Bref, une demi-journée déjà fascinante.

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