Comme me disait certaine la semaine dernière: "Y a pas de coiffeur à Paris ou bien c'est la coupe parisien sauvage?". Des remarques comme celle-ci, j'ai bien dû en entendre des tonnes, amusant que ce soit celle-ci qui me reste. Je passe sous silence les regards de mes collègues de travail et d'infortune commerciale (ben oui, si encore on pouvait choisir ses clients). Et puis bon, comme c'est bientôt Noël et qu'il va falloir faire joli sous le sapin avec Petit Coyote, je me suis laissé influencer.
Saisi donc d'un côté par un sens du devoir très profond et de l'autre par la nécessité, je parcourais la rue attenante et fourmillant de coiffeurs, coiffeuses, soin du cheveu tout ça tout ça. Pour faire jaser Suricate Myope, exprès, je suis allé chez Franck Provost... Après, parcourant la ville autour de cette rue, je me suis rendu compte que c'était une chaîne, avec un design, une identité, que dis-je: une philosophie? Dedans, c'est propre, mais j'ai pas trop compris. Ils tenaient absolument à me faire boire quelque chose. Pas trop à me couper les cheveux, apparemment. Finalement, la coiffeuse artisanale de ma rue à Munich, c'était aussi bien.
Là, le coiffeur (car il a fallu que je tombe sur le seul coiffeur) me ciseauta approximativement un petit quart d'heure et puis il me dit que comme je n'avais pas trop de cheveux, il valait mieux en rester là. Non mais... je rêve ou quoi? Me faire insulter? "Pas trop de cheveux"? Et puis quoi encore? Il croit que ça me fait plaisir de retrouver des cheveux plein ma baignoire, agressé par la pollution, les shampooings approximatifs, l'absence des 5 fruits et 5 légumes et la vie salariée malsaine rythmée seulement par les transports en commun? Il ciseaute un peu et puis voilà, c'est fini. Il n'essaye même pas de me vendre le shampooing régénérateur à la gelée royale ou je ne sais quoi: il s'en fout. Au suivant!
Deux chaises plus loin, un Roger se fait biseauter par une coiffeuse au physique munichois (mais en 4/3). A qui il explique qu'il va faire du bateau avec sa femme et qu'elle en est drôlement contente. L'homme libre chérira toujours la mer. La bourgeoise aussi, apparemment. Lui, il a un café. Autant il est malsain de se balader en ville sans les écouteurs blancs d'une certaine marque californienne, autant un magasin ne s'entend plus sans sa cafetière design étincelante et la petite étagère à côté pour ranger les sachets/patchs/gobelets individuels, invention d'un génie du marketing: comment vendre plus cher des quantités inférieures? Bref, je suis content de ressortir, avec presque toujours autant de cheveux (c'est-à-dire moins?). Merde, il fait froid. A Paris aussi, la neige s'approche. Enfin, ce qu'il en reste.
Ce blog n'était pas sponsorisé par St-Algue. Non, il ne l'était pas... pas besoin!
Saisi donc d'un côté par un sens du devoir très profond et de l'autre par la nécessité, je parcourais la rue attenante et fourmillant de coiffeurs, coiffeuses, soin du cheveu tout ça tout ça. Pour faire jaser Suricate Myope, exprès, je suis allé chez Franck Provost... Après, parcourant la ville autour de cette rue, je me suis rendu compte que c'était une chaîne, avec un design, une identité, que dis-je: une philosophie? Dedans, c'est propre, mais j'ai pas trop compris. Ils tenaient absolument à me faire boire quelque chose. Pas trop à me couper les cheveux, apparemment. Finalement, la coiffeuse artisanale de ma rue à Munich, c'était aussi bien.
Là, le coiffeur (car il a fallu que je tombe sur le seul coiffeur) me ciseauta approximativement un petit quart d'heure et puis il me dit que comme je n'avais pas trop de cheveux, il valait mieux en rester là. Non mais... je rêve ou quoi? Me faire insulter? "Pas trop de cheveux"? Et puis quoi encore? Il croit que ça me fait plaisir de retrouver des cheveux plein ma baignoire, agressé par la pollution, les shampooings approximatifs, l'absence des 5 fruits et 5 légumes et la vie salariée malsaine rythmée seulement par les transports en commun? Il ciseaute un peu et puis voilà, c'est fini. Il n'essaye même pas de me vendre le shampooing régénérateur à la gelée royale ou je ne sais quoi: il s'en fout. Au suivant!
Deux chaises plus loin, un Roger se fait biseauter par une coiffeuse au physique munichois (mais en 4/3). A qui il explique qu'il va faire du bateau avec sa femme et qu'elle en est drôlement contente. L'homme libre chérira toujours la mer. La bourgeoise aussi, apparemment. Lui, il a un café. Autant il est malsain de se balader en ville sans les écouteurs blancs d'une certaine marque californienne, autant un magasin ne s'entend plus sans sa cafetière design étincelante et la petite étagère à côté pour ranger les sachets/patchs/gobelets individuels, invention d'un génie du marketing: comment vendre plus cher des quantités inférieures? Bref, je suis content de ressortir, avec presque toujours autant de cheveux (c'est-à-dire moins?). Merde, il fait froid. A Paris aussi, la neige s'approche. Enfin, ce qu'il en reste.
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1 commentaire:
T'es out. Faut aller chez Toni & guy. La, t'auras en plus le teint crème de la mer en tube de 100mL
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