... l'avion. Oui, l'avion. Dimanche soir, j'ai rien d'autre à faire que du Wi-Fi à Ferihegy, en attendant le LH3459 qui a une heure de retard. Non, on ne sait pas pourquoi. Mais ça fait chier, si vous me passez l'expression. Devant moi vient de passer une flopée de français dont le vol pour Paris était lui aussi retardé. Il faut dire que cette après-midi, à Budapest, ça a bien saucé. On avait l'impression de faire du bateau, les voitures prenaient l'eau. Bon ça descend vite de la colline, certes. C'est l'avantage de Buda. 1/2 h plus tard, toute trace du dégât des eaux avait disparu.
Sinon hier soir, par désœuvrement, j'ai cédé aux sirènes du football télévisé. Mais c'était très reposant de regarder Portugal-Turquie commenté en hongrois. Vraiment. Juste à un moment, un peu frustrant, j'ai pas compris pourquoi un turc a eu un carton jaune. Mais comme j'étais pour les portugais... Bien joué les gars, bien joué, surtout le deuxième but à 90"+3. Demain il va falloir que je revête mon patriotisme rond. Sans doute. Il paraît que je vais à Regensburg demain après-midi. C'est joli, Regensburg: une maison, une église, une maison, une église et on recommence. Sinon il y a le Danube, ah ouais. Mais j'y vais pour le business, avec Louveteau Putride. J'espère juste qu'on sera rentrés à temps.
Parfois, je me dis que j'aurais dû demander 20% de plus aux autrichiens et une voiture de fonction et puis y aller quand même. Mais ça, c'est parce que je suis indécis. Ou parce que je n'ai pas touché à la XBox du week-end, d'où crise de lucidité rédhibitoire. Toc. Enfin bon, les autrichiens, ils n'ont pas trop brillé, ce soir. Bon va falloir que je me lève, l'embarquement a changé de porte. Et puis il y a une grosse allemande qui beugle du siège dans mon dos, éructe des banalités en roulant des "R", la pire sorte.
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