dimanche 1 novembre 2009

Fragments

Voilà, je suis parti. Mon clavier est tout bizarre, il manque des lettres. Il manque les ü,ö,ä,ß. Tout est changé, chamboulé, de travers. Je gagne d'autres lettres, peut-être autre chose, je ne sais pas. Je descends à Denfert-Rochereau. Terminus, le quai est plein.

Qu'as-tu fait de ces dix dernières années?
Du vent, des vagues, des crises, des choses qui restent, bien, mal. Des cartons, remplis, hétéroclites, dont je n'ai su me séparer, bêtement. Cadeaux médiocres et soûlants pour les vrais amis. Et puis des heures, des pages. Utiles ou inutiles. Et ça continue, encore et encore.

Bizarrement, dans la cuisine, les cafards se sont planqués. Maurice ne doit pas aimer quand je fais la gueule. Qu'est-ce qu'il y connaît, lui, de tuyau en tuyau, la même humidité moite et rassurante, à ramper dans la fange pour ressortir à côté de mon grille-pain? Moi je reviens de loin, mais je ne sais pas pourquoi. Et j'habite dans le XIVème, je ne sais pas pourquoi.

Petit Coyote est trop loin, les autres aussi. Les autres, c'est moins grave, ils sont grands.
Une dernière heure à Munich avec Grande Belette, resplendissante et drôle. De celles qui ne facilitent pas les départs. Ou de l'absurdité ironique des lois de l'attraction.

1 commentaire:

achzeb a dit…

Les autres, ils vont picoler à ta santé. Par contre, as tu suivi mon conseil niveau bisou d'adieu ou as tu encore fait lachement le gars sympa?