mardi 16 mars 2010

Et le canal St-Martin

resplendit soudain au soleil inattendu. Les tentes de Roumains sous le pont vivent leurs derniers instants, les derniers sacs poubelles flottent lentement vers la Seine. Les étudiantes s'amassent en groupes compacts sur les pavés du quai tandis que passe une péniche vide.
Dans la cour, le soleil dans un coin. Celui du café du matin, du café du midi, de la cigarette de l'après-midi. Le redoux, le printemps qui approchent, les cycles saisonniers et quotidiens.
Moi, pour changer, je prends le RER. Cela dure moins longtemps, je marche plus, c'est mieux pour ma ligne (la 4...).
En ces instants fugaces, Paris vaudrait presque la peine d'être vécue. Sans allemande, mais on fera avec, sans doute. Ou alors il y en a d'autres, ailleurs, je ne sais pas encore où. En attendant, je lis le livre conseillé par le Suricate, dans le métro. Et je bois moins. Depuis 2 jours. Ah non, tiens, maintenant que j'y pense, le pichet de Corbières à midi, qui en but un quart?
Dégel, dégel, mais cette question qui demeure: qu'est-ce que je fous ici? Pourquoi ici, d'ailleurs? "Pourquoi ici?" d'ailleurs...

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