dimanche 18 avril 2010

Paris, c'est pas si mal

Non, je ne suis pas bloqué par de lointaines flatulences volcaniques. Non, je ne suis pas résigné. Non, je ne suis pas en quête de sens. Il fait beau: je sors. Voilà, pas plus difficile que ca. Et comme j'habite à Paris, je serais bête de ne pas en profiter avant... avant quoi, d'ailleurs?

Ils sont fous, alignés dans la ruelle, tous tournés dans la même direction (mais s'aiment-ils?), presque identiques, même allure, mêmes sacs à dos, mêmes lunettes de soleil. Ils font la queue, sans grand discernement. Je ne me joins pas à eux. C'est vrai, je l'admets, l'île St-Louis, c'est au cœur de Paris, que dis-je: au cœur du monde?! Alors qu'est-ce qu'une légère inflation très locale au regard du souvenir futur de cette glace certes d'un prix prohibitif mais néanmoins délectable (tout du moins je le suppose). Je résume: 2€ la boule, 3€50 les deux. On serait fou de ne pas se laisser tenter, non? Les rieurs et les radins repartirons non rafraîchis, bien fait pour eux... Bien fait pour moi, alors. Désolé mais moi, j'ai vécu 8 ans à 100m d'un glacier italien délectable et très abordable. Donc je relativise (pas comme ceux qui habitent à moins de 5000km d'un glacier islandais, mais je m'égare...).

Il y a la Seine et les vélib', comme tous les dimanches. Je rentre à pied. Au cimetière Montparnasse, je trouve la tombe de Serge. Je ne dérange pas, ne fais pas de photo, je continue, j'ai encore un bout de chemin. Et voilà, les ampoules et les coups de soleil. Tu l'as bien cherché, Grand Coyote, courir dans le désert en plein midi, ca use les coussinets. Et ca donne soif. 15km, 80 photos. Mission accomplie.

1 commentaire:

Antoine a dit…

Et ben voilà, un signe positif. Le Grand Coyote s'aère l'esprit, soigne son corps. Bientot il va partir à la chasse à la femelle Cougar...