Ce soir, je me trouvai soudain confronté à de la Parisienne. De la comme on se la représente, toujours jeune, pimpante, stylée et terriblement superficielle. Elle était parfaite dans ce rôle, maquillée pour un entretien d'embauche, arrogante, pas trop mais suffisamment et terriblement superficielle.
Elle prend un coca zéro, en boit la moitié, se rend compte que c'est mauvais, essaye de le refiler à la ronde, se résigne, le termine, ne rote pas, toujours pimpante et terriblement superficielle. Elle me parle de son entretien et des questions difficiles, je suis gentil je lui pose des questions, je m'intéresse, essentiellement par désœuvrement. En fait c'est triste, mais je ne lui dis rien. Qui suis-je, désabusé, triste et sans aucun avantage?
Elle explique je ne sais quoi, le groupe décide qu'il est temps de lever l'ancre. Je me lève et là elle me dit, presque affolée: "mais putain t'es vachement grand?!". Je m'excuse de ne pas l'avoir signifié plus clairement auparavant: "c'est sans doute parce que j'étais assis". En attendant de payer, elle m'explique que son patron la harcelait sexuellement (je me retiens de lui dire "mais je ne comprends pas pourquoi?!" sur un ton mi-scandalisé, mi-moqueur) et que donc elle pourrait quitter son boulot actuel sans problèmes.
Dehors, soudain, elle me dit que je suis bourré et se détourne. En fait non et le coca zéro n'a aucun effet rédhibitoire inconnu sur moi, mais elle, elle en tient une sacrée couche, terriblement superficielle. Allons, je rentre, demain il faut bosser...
Elle prend un coca zéro, en boit la moitié, se rend compte que c'est mauvais, essaye de le refiler à la ronde, se résigne, le termine, ne rote pas, toujours pimpante et terriblement superficielle. Elle me parle de son entretien et des questions difficiles, je suis gentil je lui pose des questions, je m'intéresse, essentiellement par désœuvrement. En fait c'est triste, mais je ne lui dis rien. Qui suis-je, désabusé, triste et sans aucun avantage?
Elle explique je ne sais quoi, le groupe décide qu'il est temps de lever l'ancre. Je me lève et là elle me dit, presque affolée: "mais putain t'es vachement grand?!". Je m'excuse de ne pas l'avoir signifié plus clairement auparavant: "c'est sans doute parce que j'étais assis". En attendant de payer, elle m'explique que son patron la harcelait sexuellement (je me retiens de lui dire "mais je ne comprends pas pourquoi?!" sur un ton mi-scandalisé, mi-moqueur) et que donc elle pourrait quitter son boulot actuel sans problèmes.
Dehors, soudain, elle me dit que je suis bourré et se détourne. En fait non et le coca zéro n'a aucun effet rédhibitoire inconnu sur moi, mais elle, elle en tient une sacrée couche, terriblement superficielle. Allons, je rentre, demain il faut bosser...
2 commentaires:
Ah ! Paris...
La ville est splendide, mais ai préféré Londres... les gens, là-bas, sont peut-être moins bien vêtus, mais tellement plus sympathiques...
Ah oui ! J'voulais te dire : j'aime bien ta façon de manier la plume.
Y a pas que la plume qu'il manie a merveille. Y a l'iphone aussi... Et le controleur du ZBE...
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