vendredi 25 juin 2010

Avenue René Coty

Il y en a, des avenues de ce nom, en France. Ca sonne bien désuet, presque franchouillard, classique, au même titre que Vaillant-Couturier ou Leclerc. On pense aux squetches des Inconnus, on pense à OSS117. Mais mon avenue René Coty à moi, ce soir d'été, elle est bien paisible.

En marchant au milieu de l'avenue René Coty, on voit le monde parisien tel qu'il est. Sale, puant parfois, brouillon souvent et impulsif, non dénué d'une certaine grâce et en définitive attachant. Que peut la Donnersbergerstr. contre l'avenue René Coty? Pas grand chose, bien loin de choses rêvées, que ne semblent de toutes facons pas goûter les grandes filles bavaroises. D'accord, ce n'est pas parfait, misérable même, mais ce n'est pas ce qui est important.

Avenue René Coty, je regarde et je me dis que je jetterais bien sur le clavier quelques mots à son sujet. Mais j'aurai oublié avant d'arriver à la fin de ma migration quotidienne.

Il y a un an, je ne faisais que passer à Paris, pour un entretien d'embauche. Et voilà... Le temps a passé, passe, passera. Par exemple, que vais-je faire de ce week-end? Non, rien. "Va plutôt voir les petits culs au parc Montsouris", me conseille un collègue en verve poétique. J'y penserai (je n'y avais pas pensé). Mais non, peut-être pas, j'ai des choses à faire, utiles mais chronophages, pas absolues, non, pas trop nécessaires, loin d'être suffisantes. Le week-end prochain sera autre.

1 commentaire:

Antoine a dit…

Tu m'étonnes :) Je vais changer tes draps.......