mercredi 23 juin 2010

Les coyotes préfèrent les folles

Quelle ne fut pas ma surprise en tombant sur cet article dans le fouillis de Yahoo!. Que de questions ou remises en cause encore ouvertes balayée d'un coup par cette révélation tardive, déroutante et rassurante dans le même temps. Tout est dit en un simple article même pas bien tourné, sans âme mais tellement vrai...

Je ne peux m'empêcher de citer ici des passages choisis:
"chez ces femmes (...) un certain nombre de symptômes: une vision du monde tout noir/tout blanc, une profonde peur d'abandon, des sautes d'humeurs, des relations instables, une vulnérabilité dévastatrice..."
Des coups de grâce:
"Un certain type d'homme succombe à tous les coups. Car être fou des borderline en dit long sur sa propre personnalité. Des hommes qui réussissent bien dans leur vie, ont une tendance à être obsessionnels et à supprimer leurs émotions, peuvent facilement se laisser aller à la passion d'une relation avec une femme bordeline, (...) car ils se disent «Elles remplissent une intensité qui manque à ma vie»."
Des scènes mille fois vues (ou le syndrôme du St-Bernard):
"La fragilité d'une femme borderline attire aussi les hommes atteints d'une sorte de complexe du héros. La femme borderline ayant sans cesse besoin d'être rassurée et mise en confiance, ces hommes se sentent utiles."
Et des descriptions réminiscentes:
"Les femmes borderline sont souvent des femmes brillantes, très agiles d'esprit et douées pour le débat. Avec un traitement, elles ont toutes les chances de s'accomplir dans de brillantes carrières. Beaucoup de femmes atteintes de BPD (...) ont été très timides et inhibées durant leur enfance. Elles sont également souvent atteintes de troubles alimentaires et sont très attachées à leur apparence."

Alors voilà, ma vie récente résumée en une page sans clics, un sentiment d'accomplissement et de vide mêlés. Car que sont Cuculidée Malchanceuse et Grande Belette, sinon des archétypes de cette catégorie. Et le bon Grand Coyote qui joue le jeu... Tssss... La vérité, alors, serait une affaire de patience plutôt que de cheminement personnel et aussi un jeu de chance et de hasard? Pourquoi tombai-je sur cette page, cette après-midi, alors que je cherchais le live d'Angleterre-US? N'empêche qu'avec l'analyse de Grande Belette, j'avais déjà bien avancé personnellement dans cette direction, comme quoi, la chance...

Question subsidiaire: alors, la mère de mon fils? Bah non, en fait, pas trop... Mais c'est quand même la mère de mon fils... Comme quoi, les théories comportementales, la psychologie et les statistiques...

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