Vendredi soir salvateur, c'est l'Angleterre contre l'Algérie. Mon bon vieil ami anglais s'offusque par SMS interposés, de Munich, mais on rigole, même s'il n'y a pas de quoi. C'est ce qui nous sauve, somme toute. Alors que l'on fume sur la terrasse (le trottoir, quoi), des adolescentes nous apostrophent sur leur chemin pressé, nous demandent le score. On leur dit que c'est minable, elles ne nous croient pas, dans un premier temps, puis reprennent leur chemin vers un avenir incertain, avec une moue finalement bien banale. On s'en fout.
Dans le métro non plus, rien, sauf ma voisine qui me rappelle ceci, impromptu du soir dans Le Monde: Munich, la ville la plus agréable du monde. Même blindé, ca fiche un coup... Ne me rappelle rien, je suis parti, certes, j'ai des regrets, mais leur accumulation n'est pas productive, il y a un mieux, par exemple si je n'étais pas parti, je ne t'aurais jamais rencontrée, toi, ma voisine, ni même mon autre voisine, ni même tous ces autres qui sauvent les jours par leur présence collégiale et tellement plus amicale qu'avant.
Mais voilà, le "loin" combiné à l'"avant", c'est la nostalgie facile, le regret gratuit. La destinée, ce n'est pas si simple. Moi, je dois l'apprivoiser encore et l'accepter, ma destinée. Celle qui me pousse encore chaque jour à parler allemand. Celle qui me perturbe le long du canal St-Martin quand des pensées germaniques me viennent et que je ne peux les exprimer que dans la langue de Goethe, ce bon Johann Wolfgang...
On te dit que vieillir c'est mûrir, accepter et comprendre. Je comprends, mais je n'accepte pas, Je ne comprends pas que cette conne préfère sa superficialité factice et le leurre d'une vie médiocre à moi. Mais je suis présomptueux, le fossé culturel, l'ai-je bien évalué? Je ne vois plus les commentaires de Grande Belette sur Facebook, mais encore ceux de Belette stylée. Grande Belette, elle est partie, disparue, elle doit faire de la moto avec des cons. Devrais-je m'en formaliser? Non, mais si, quand même... Pas anodin, pas indifférent, c'est tout moi... Blaireau, va.
La ligne 4 est bloquée par des bagarres à une autre station, je passe sur la 6 et puis je marche. Le soir, c'est bien, surtout vendredi. Oui, il y en a par deux qui se tiennent par la main, c'est frustrant. Mais c'est ainsi. Paris ou Munich, cela ne change rien. Ce qui est décisif, c'est ce que j'en fais, or la vérité est peu flatteuse: rien.
La vodka-caramel ne passe plus aussi bien qu'avant, il y a un truc qui fait masse. Tu ne devrais pas penser, Grand Coyote, c'est ta damnation...
Dans le métro non plus, rien, sauf ma voisine qui me rappelle ceci, impromptu du soir dans Le Monde: Munich, la ville la plus agréable du monde. Même blindé, ca fiche un coup... Ne me rappelle rien, je suis parti, certes, j'ai des regrets, mais leur accumulation n'est pas productive, il y a un mieux, par exemple si je n'étais pas parti, je ne t'aurais jamais rencontrée, toi, ma voisine, ni même mon autre voisine, ni même tous ces autres qui sauvent les jours par leur présence collégiale et tellement plus amicale qu'avant.
Mais voilà, le "loin" combiné à l'"avant", c'est la nostalgie facile, le regret gratuit. La destinée, ce n'est pas si simple. Moi, je dois l'apprivoiser encore et l'accepter, ma destinée. Celle qui me pousse encore chaque jour à parler allemand. Celle qui me perturbe le long du canal St-Martin quand des pensées germaniques me viennent et que je ne peux les exprimer que dans la langue de Goethe, ce bon Johann Wolfgang...
On te dit que vieillir c'est mûrir, accepter et comprendre. Je comprends, mais je n'accepte pas, Je ne comprends pas que cette conne préfère sa superficialité factice et le leurre d'une vie médiocre à moi. Mais je suis présomptueux, le fossé culturel, l'ai-je bien évalué? Je ne vois plus les commentaires de Grande Belette sur Facebook, mais encore ceux de Belette stylée. Grande Belette, elle est partie, disparue, elle doit faire de la moto avec des cons. Devrais-je m'en formaliser? Non, mais si, quand même... Pas anodin, pas indifférent, c'est tout moi... Blaireau, va.
La ligne 4 est bloquée par des bagarres à une autre station, je passe sur la 6 et puis je marche. Le soir, c'est bien, surtout vendredi. Oui, il y en a par deux qui se tiennent par la main, c'est frustrant. Mais c'est ainsi. Paris ou Munich, cela ne change rien. Ce qui est décisif, c'est ce que j'en fais, or la vérité est peu flatteuse: rien.
La vodka-caramel ne passe plus aussi bien qu'avant, il y a un truc qui fait masse. Tu ne devrais pas penser, Grand Coyote, c'est ta damnation...
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