dimanche 13 juin 2010

La semaine des moustiques

Comment considérer froidement une semaine comme la précédente? Comme d'habitude, finalement. Au-delà du délire professionnel et de ma remise en question, dégradation puis promotion, rien de bien conséquent. Ah si, il y a un truc avec du football, chaipus, mais je ne suis pas concerné directement, bien que j'aie parié comme tous dans mon département.

A Paris, il fait chaud. Moins qu'à Budapest, mais suffisamment. Mais les moustiques ne sont que sur la côte d'azur apparemment, pas à Paris. Et la lune? Non, normalement, non. Rien à voir. Alors l'explication des excès de la semaine passée, où est-elle à chercher? Nulle part, rien que la folie ordinaire. Du coup, j'ai remis à jour quelques papiers, au cas où.

Pour changer, il est plus que temps de planifier les vacances. Petit Coyote prendra-t-il l'avion seul, "enfant non accompagné"? Je crois que oui, sa mère est presque convaincue, ce ne fut pas une mince affaire. Reste à assurer la logistique. Et prévoir la Tour Eiffel, cette fois-ci. Mieux qu'avec Grande Belette. Ce ne sera pas difficile. Et aussi beaucoup plus durable, sans aucun doute.

En attendant, au téléphone, Renard Crispant a oublié de me conter la vie de là-bas. Alors que ma patrie d'adoption joue ce soir. Les arrogants. Déjà 2:0, mais bon, c'était à prévoir. Je ne verrai pas les drapeaux sur les voitures et la liesse populaire cette fois-ci, pas de klaxons dans la chaleur étouffante de la nuit. La vie de là-bas, il la résume aux contes navrants de l'autodestruction programmée de ce qui fut mon entreprise. Prévisible. Il voulait me parler de Cuculidée Malchanceuse. C'est gentil à lui, comme si cela m'intéressait. Elle aussi s'autodétruit, alors?

A Paris, la nuit tombe, la semaine suivante va commencer. J'en fais quoi?

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