Lundi soir: cha-cha-cha. Le prof commence en disant que le cha-cha-cha a de nombreux points communs avec la rumba. Bon. Donc on refait un peu de rumba. Et puis cha-cha-cha. Au regard de la population du cours, sans cesse augmentant, je me dis que me trimbaler Z, c'était vraiment pas de chance. Mais les autres sont tous en couples.

Z s'énerve, perd le rythme encore une fois. On recommence. Je lui explique qu'elle doit tourner plus vite. Je lui explique que nous ne devons pas tourner maintenant, mais dans deux mesures, que les autres tournent déjà, mais nous non, parce que nous avons recommencé et avons donc deux mesures de décalage, ce qui n'est pas grave, tant que nous sommes en rythme. Alors elle bougonne: "Menez, si vous y tenez". Ben je fais que ça depuis le début du cours. C'est pas ma faute si tu atteins tes limites. Mais je souris, calme: tout va bien.
La première de type hispanique est vraiment de type hispanique. Etonnant, non? Je ne comprends pas son prénom (Christina?). Dommage. La deuxième de type hispanique s'appelle Ulrike, ce qui en déconcerterait plus d'un s'il n'avait mon bagage germanique. Et elle s'étonne que tout d'un coup, hop, on se mette à tourner. Bah oui. Elle rigole, c'est détendu, c'est sympa. Les deux autres restantes regardent toujours avec anxiété leur mari danser avec une autre, la tête sur le côté, pas concentrées.
Bref. Je rate un échange de partenaire parce que je dois expliquer à Z, encore une fois, comment elle rentre dans le rythme. Ça me frustre. Quand c'est fini, je disparais en coup de vent. Pas que ça à foutre.

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